Follow-up commentaires : la question de la concentration de l’accès à plusieurs milliards de personnes par un seul groupe satellitaire tandis que les scandales d’écoute et de surveillance par les Etats font rage, la question du droit à la connection VS les droits et besoins fondamentaux dans les zones en développement les plus pauvres, la question de la construction des relais à terre (souvent à charge des gouvernements) ainsi que de l’équipement individuel et de l’éducation à la techno.
#Sghaze : Greenpeace appelle les internautes à se mobiliser contre la destruction de forêts créant incendies et pollution de l’air inédite en Asie du Sud-Est.
Y a-t-il vraiment une manne d’ailleurs et à qui profite-t-elle ? Comment est-elle attribuée et comment contribue-t-elle à aider l’entrepreunariat et l’innovation numérique ? Qu’en est-il alors de la raison d’être de la presse, sa déontologie, sa fonction de contre-pouvoir et son autonomie ?
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C’est un sujet que le Social Media Club abordera mercredi prochain en s’interrogeant sur le statut particulier de la presse, notamment en ligne, à l’heure où des Mediapart, des projets crowdfundés émergent et tentent de diversifier leur business model pour se financer.
« Un demi-milliard d’euros dépensés pour aider la presse et pourtant, elle continue d’aller mal. Un système jugé obsolète et peu incohérent dans le rapport de Michel Françaix, l’un des invités du débat de la semaine prochaine : l’Etat doit-il financer la presse ? »
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Vous pouvez d’ores et déjà poster vos questions sur Twitter avec le hashtag #SMCF. Un beau débat et des questions essentielles donc j’espère vous y croiser !
Comment Etsy, la plateforme de e-commerce entre petits artisans et afficionados du vintage et du hand-made (25 millions de membres, 200 pays), s’allie aux communautés locales pour créer des ateliers de formation au commerce (des bonnes pratiques jusqu’à l’accompagnement dans la création d’une boutique en ligne). Pourront notamment en bénéficier : des lycéens et des habitants de logements sociaux.
« Une économie façon Etsy est une économie centrée sur les gens et sur un commerce interpersonnel. C’est une démarche similaire à celle qui consiste à aller faire ses achats directement chez un fermier ou un producteur au lieu d’aller au supermarché. […] Nous voulons sensibiliser l’écosystème du retail au sens large à cet ethos. »
La prestigieuse université d’Oxford modifie ses règles d’admission suite à une plainte pour discrimination basée sur la richesse des candidats. Le processus d’admission requérait (évidemment) un excellent dossier académique mais aussi la garantie financière que l’étudiant pourrait non seulement payer la scolarité (environ 10 000 livres car les étudiants doivent aussi payer le « college » auquel ils sont affiliés et où ils résident) mais aussi témoigner d’un certain niveau de vie pendant la durée de ses études. L’université devrait donc revoir sa procédure d’admission.
Une fois n’est pas coutume, Apple fait une nouvelle fois montre du verrouillage de son système en rejetant de l’AppStore un jeu sérieux familiarisant les joueurs avec les modes de production des « ateliers de misère » (ou sweatshops) d’où proviennent beaucoup de vêtements des marques occidentales. Pas si étonnant quand on sait qu’Apple a souvent été accusé d’avoir recours à ces ateliers, notamment en Chine avec son partenaire Foxconn (vous pouvez voir un reportage vidéo d’Envoyé Spécial sur le sujet ici ou un article d’investigation du Monde Diplomatique ici). L’annonce expliquant la décision de bannir le jeu a de quoi laisser perplexe quant à l’évolution de la mentalité d’Apple concernant la culture digitale : selon les guidelines de la marque, si vous voulez faire de la critique sociale, écrivez un livre, mais pour Apple, le jeu vidéo n’a pas pour vocation de faire réfléchir sur la société.
« ‘Je voudrais clarifier le fait que cette équipe, rempart de la nation, n’est pas une équipe défensive’, a expliqué Alexander, qui dirige à la fois la National Security Agency et le Cyber Commandement […] ‘C’est une équipe offensive qui serait appelée à agir pour défendre la nation si celle-ci était attaquée dans le cyberespace. 13 personnes de cette équipe que nous avons créée sont entièrement dédiés à cette seule mission.' »
7. [EMISSION DEBAT / POLITIQUE]« The rise of the global South » D’ici 2030, 80% des classes moyennes dans le monde se trouveront dans des pays en développement. L’Amérique latine devrait tirer son épingle du jeu, notamment en matière non pas seulement de croissance mais de développement humain. Aljazeera (en anglais) pose la question suivante : à l’heure où les politiques de pays développés, en pleine tourmente financière et sociale, paupérisent leurs classes moyennes, que peuvent apprendre ces pays des mesures prises par les pays en développement en matière de lutte contre la pauvreté ?
Ce projet, à l’initiative de deux femmes ayant déjà écrit sur la culture du hack (« Hackers, bâtisseurs depuis 1959 ») dont une ancienne d’OWNI, se décrit ainsi :
« Hobby de la classe moyenne dans nos contrées aisées, le hacking est une nécessité vitale dans d’autres zones. Sur les ruines des dictatures et des guerres fratricides, des hommes et des femmes tentent d’apporter leur pierre à la reconstruction de leur pays. Système politique, éducatif, infrastructures, tissu économique de demain, les chantiers sont à la mesure de leur curiosité inlassable. »
L’enquête se fera à Beyrouth, Baghdad, Tunis, Le Caire, l’Algérie et le Maroc. Comme de coutume avec ce type de projet documentaire et journalistique « digitalo-collaboratif », vous aurez du texte, du son, de l’image, de la vidéo et des tutoriels des projets. Il reste 12 jours et il manque à peu près 6000 euros pour ce projet qui s’intéresse pour une fois au hack dans une perspective de reconstruction dans une zone absente des médias en dehors des images chocs de la guerre. Vous pouvez retrouver leur blog ici.
Article du site Deskmag (spécialisé dans le coworking) sur un travail de recherche (« Culture Code » – Steelcase) analysant les modes de fonctionnement dans différents espaces de travail dans le monde. Cette recherche s’appuie sur la pensée d’Edward T. Hall en anthropologie socioculturelle : il avait notamment développé le concept de « proxémie » pour observer les effets de distance corporelle dans les interactions au sein de différents groupes socioculturels dans le monde. La recherche a abouti à la modélisation suivante mais ce n’est pas tout. La partie « consultative » de la recherche et l’argument de la note de Deskmag, se focalisent sur la configuration physique des espaces de travail, et plus spécifiquement sur des formes émergentes telles que le coworking.
La mobilité et le nomadisme des employés sont pour l’instant davantage proposés / acceptés en Allemagne, Hollande et aux USA. En France, Espagne et Chine, le système managérial est basé sur le contrôle et non pas la confiance. Or, la confiance mène à la collaboration et les systèmes « autoritaires » qui acceptent peu le facteur d’incertitude (« tolerance to uncertainty »), n’encouragent pas des configurations collaboratives (avec par exemple un partage de l’information spontané).
Si Skype est effectivement un moyen d’introduire du digital dans les classes, parfois il s’agit simplement d’un outil de télétravail pour « arranger » certains profs (#vécu) mais pas spécialement pour engager une forme globale d’éducation. La liste, vous le verrez, se focalise sur la possibilité de communiquer avec d’autres étudiants du monde entier, d’encourager des collaborations transnationales (tutoring, accès à des experts…), ce qui rejoint la mission d’ouverture des horizons des enfants (et pas simplement de les former à la pratique professionnelle de la conf-call…). Le tournant avec ce point de vue : passer de la transmission d’un savoir-faire ou de l’outillage technologique, à l’apprentissage d’un savoir-être dans un monde contemporain digitalisé mais surtout globalisé.A quand les Google Hangout avec des classes de tous les continents ?
Petit tour d’horizon des stratégies social media en retail (Anthropologie, Lush, Marlette…), un petit cours de Pinterest, illustration d’une utilisation de Google+ Hangout avec le New York Times, naissance de l’agence Ondine de couverture social media d’événements, et un bonus vidéo.